Cette année, l’atelier théâtre du collège Gustave Doré à Hochfelden souhaite travailler à un théâtre de textes qui passe par le corps et interroge le rapport aux sensations, au quotidien, au réel, aux imaginaires et au vivant. Leur matière est le réel, leur quotidien pour construire un idéal collectif et poétique. Les élèves questionnent leur rapport au quotidien : le collège, la relation au sensible et aux autres vivants.

La pièce de Claude PONTI, Pluie, Visage, Soleil sert de point d’ancrage. Pour nourrir l’imaginaire des élèves, y sont associés des poèmes de Henri MICHAUX, Francis PONGE et Jacques PRÉVERT qui nourrissent les imaginaires et les visions poétiques, ainsi que des ouvrages plus théoriques tels que Sur la piste animale, Manières d’être vivant de Baptiste MORIZOT.

Les élèves mènent un travail sur le collectif, essence même du théâtre, et sur notre rapport aux autres. Ensemble, avec leurs émotions et leurs sensations, ils s’interrogent : Comment peut-on vivre avec le vivant ? Qu’est ce qu’on construit ensemble ? Que signifie être humain ?